Faire face aux frais


Adopter vs acheter

Vous désirez intégrer un nouveau membre dans votre famille ? Vous ne savez pas si vous devez vous tourner vers les petites annonces, un éleveur, une animalerie ou un refuge ? Tout d’abord, vous devez bien vous renseigner lors de l’achat d’un animal à savoir ce qui est inclus. Les particuliers, les animaleries ou les éleveurs n’incluent bien souvent pas certains soins qui sont toutefois fait en refuge. Vous aurez donc à payer ces soins en plus de l’achat de l’animal. Voici deux tableaux montrant ce que peut coûter l’adoption d’un chat ou d’un chien selon sa provenance.

Coût d'adoption d'un chien

Chien

Refuge

Éleveur / particulier / animalerie

Frais d’adoption / d’achat

De 150 $ à 650 $

De 100 $ à 2000 $ et plus

Stérilisation (incluant médication, collerette)

INCLUS

De 250 $ à 600 $ et plus

Examen vétérinaire

INCLUS

65 $ et plus

Premiers vaccins (base / lepto / rage / bordetella)

INCLUS

100 $ et plus

Vermifuge

INLCUS

25 à 50 $

Premier traitement contre les parasites externes

INCLUS

25 à 50 $

Évaluation comportementale

INCLUS

70 à 150 $

Tests sanguins si nécessaire

PARFOIS INCLUS

80 $ à 200 $

Dentisterie si nécessaire

PARFOIS INCLUS

350 $ à 1500 $ et plus

Total

150 $ à 650 $

De 1000 $ à 2800 $ et plus

Les listes de prix sont d’ordre général, ceux-ci pourraient être moindres ou plus.

Coût d'adoption d'un chat

Chat

Refuge

Éleveur / particulier / animalerie

Frais d’adoption/d’achat

De 150 $ à 350 $

De gratuit à 1000$ et plus

Stérilisation (incluant médication, collerette)

INCLUS

De 200 $ à 400$ et plus

Examen vétérinaire

INCLUS

65 $ et plus

Premier vaccin (base)

INCLUS

25 $ et plus

Vermifuge

INLCUS

30 $

Premier traitement contre les parasites externes

INCLUS

30 $

Évaluation comportementale

INCLUS

70 à 150 $

Tests sanguins si nécessaire

PARFOIS INCLUS

80 $ à 200 $

Dentisterie si nécessaire

PARFOIS INCLUS

350 $ à 1500 $ et plus

Total

150 $ à 350 $

De 500 $ à 1800 $ et plus

Les listes de prix sont d’ordre général, ceux-ci pourraient être moindres ou plus.

Prévoir un budget

Avant d’adopter un animal, tout futur propriétaire doit se poser la question : «Est-ce que je peux me le permettre financièrement

On ne se le cachera pas, s’occuper d’un animal pendant 12 à 15 ans coûte cher. Il faut prévoir les sous nécessaires pour l’adoption de cet animal, l’achat de ses accessoires, sa nourriture, ses examens préventifs, ses vaccins, sa stérilisation, ses traitements antiparasitaires, sa micropuce, ses médailles d’enregistrement pour la ville, ses toilettages, ses cours d’éducation… La liste est longue à faire et il faut prendre le temps de la faire pour s’assurer que c’est le bon moment pour adopter. Il faut également prévoir un budget pour les urgences… Les animaux, c’est comme les enfants, ça touche à tout, ça bouge beaucoup et un accident est vite arrivé.

Une urgence vétérinaire peut être très dispendieuse, allant de 1000 $ à 4000 $ selon le cas, voir plus… Un animal qui se fait frapper par une voiture, un animal qui tombe du 2e étage, un animal qui mange un corps étranger, un animal qui est victime d’une intoxication, un animal qui se fait attaquer par un autre… Tous des accidents que l’on voit souvent en milieu vétérinaire.

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Si un accident arrivait à votre animal, serez-vous prêt à y faire face ? L’aspect financier est-elle un problème pour vous ? Il existe de nos jours diverses façons pour bien absorber ces frais.

On arrive au point le plus intéressant : Les assurances. Et oui, ça existe pour nos animaux. Si tous les animaux étaient assurés, déjà la prime coûterait probablement moins chère mais aussi les vétérinaires ne seraient plus obligés de faire des euthanasies abusives. Le rêve d’un vétérinaire est de pouvoir offrir tous les soins que nécessitent chacun de leurs patients sans se préoccuper du contexte financier. Les assurances permettent de faire toute la différence en situation d’urgence. Les primes des assurances varient selon le type d’animal et selon l’âge et la race. Évidemment, plus on assure jeune un animal, moins ça coûte cher.

Il existe différents forfaits d’assurance. Il est possible d’assurer un animal que pour les accidents ou d’assurer accidents et maladies. Plusieurs compagnies offrent des assurances pour les animaux. Il faut les magasiner comme on le fait pour nos assurances habitation et véhicule. Les primes varient de 25 $ par mois à 150 $ par mois selon le forfait désiré et les caractéristiques de l’animal (certaines races coûtent plus cher à assurer que d’autres). Il faut commencer à assurer un animal avant que celui-ci développe des problèmes de santé, sinon ceux-ci seront exclus du forfait. On ne peut pas prévoir quand l’animal tombera malade ou sera victime d’un accident; un incident peut arriver tôt dans l’âge ou très tard. Une chose est sure, attendez-vous à une facture salée au moins une fois dans la vie de votre animal.

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Si l’on ne désire pas adhérer à des assurances, on peut alors se prévoir un fond d’urgence. Ce fond d’urgence doit être débuté avant l’acquisition d’un animal. Un chiot ou un chaton qui se fracture une patte par accident, ça arrive souvent et la facture peut être de 2000 $ à 3500 $ pour une chirurgie faite par un spécialiste orthopédique. Ce fond d’urgence peut être gardé dans un compte distinct ou bien mieux encore, investie dans un compte épargne rachetable en tout temps; comme ça, votre argent fructifie sans que vous aillez à vous en occuper. La plupart des personnes ne peuvent pas mettre tout de suite 2000 $ de côté. Chaque semaine, on met alors un petit montant et vous verrez, votre fond d’urgence va vite se garnir. En évitant de vivre au-dessus de nos moyens, on évite le manque d’argent. En se privant parfois de besoins non essentiels, nous pouvons être capables de mettre cet argent de côté pour notre animal.

Une urgence se produit et vous n’avez ni d’assurance ni de fond d’urgence. Quoi faire à ce moment-là ? Il existe toujours les demandes d’un prêt financier ou vous pouvez étaler le montant requis sur plusieurs mois, parfois à faible mensualité. Ceci vous donne du temps pour trouver l’argent nécessaire pour soigner maintenant votre animal. Non, les établissements vétérinaires ne peuvent pas accorder de prêt. Pour quelle raison ? Trop souvent, le gens ne remboursent jamais en totalité une facture qu’un établissement vétérinaire a permis de payer plus tard. C’est une réalité. Les établissements vétérinaires s’endetterait à faire de tels prêts continuellement. Les établissements vétérinaires n’ont également pas le goût de s’engouffrer dans des procédures judiciaires dans le cas d’un client qui ne rembourse pas sa facture.

S’il existe des institutions financières, c’est pour cette raison. Les institutions financières sont plus aptes à évaluer la situation du demandeur et le risque. Donc, si vous êtes refusé par une institution financière, c’est que vous avez probablement des dettes impayés ou des paiements faits continuellement en retard. Oui, c’est là que l’on voit qu’il est important d’avoir une bonne quotte de crédit. La demande d’un prêt peut être demandé alors à votre entourage en espérant que celle-ci soit apte à vous aider.

Pour ne pas se rendre au point ou personne ne peut défrayer la facture vétérinaire de votre animal, songez aux assurances ou songez au fond d’urgence avant d’adopter votre animal. Faute de quoi, si votre animal a besoin de soins d’urgence et que vous n’avez pas les sous pour payer, vous serez confronté à la dure réalité de la dernière option : l’euthanasie de votre animal pour lui éviter la souffrance. Personne ne veut avoir à se rendre là. Tous les vétérinaires ont horreur de cette dernière option.

Soyons responsable de nos animaux.

Voici un article (en anglais seulement) qui détail tous les frais que pourraient engendrer l’adoption d’un animal au cours de sa vie.

Le syndrome du grand cœur

La misère animale est bien réelle. Trop d’animaux sont actuellement sans famille, errant tout seuls et luttant pour leur survie. Tout passionné d’animaux voudrait changer les choses. Faire en sorte qu’il n’y est plus d’animaux laissés à eux-mêmes. On voudrait aider tout le monde, mais la réalité est qu’on ne peut pas. Certaines personnes essaient et à trop vouloir, c’est à ce moment là qu’on perd le contrôle.

Il faut savoir respecter nos limites et notre capacité à payer. Si avoir qu’un seul animal exige beaucoup financièrement et que nos ressources sont loin d’être illimités, il est alors préférable de bien s’occuper d’un seul animal que d’avoir tous plein d’animaux qu’on ne peut pas faire soigner convenablement. On pense sauver ces animaux en les sortant de la rue. Oui, probablement qu’on les sauvent, mais parfois ce n’est que temporaire. Si un problème médical survient et qu’on ne fait rien, on échoue alors notre mission. Si l’on décide d’avoir plusieurs animaux sans avoir les ressources financières appropriées, il faut alors s’attendre à prendre des décisions difficiles. Il ne faut pas laisser un animal en souffrance faute de moyens financiers. Les solutions sont alors malheureusement l’euthanasie de l’animal ou sinon le confier à une personne ou un organisme qui pourra le soigner. Comme la demande est très grande, plusieurs organismes ne peuvent même pas offrir leur aide.

Sauver un chat de la rue, c’est gratifiant; c’est formidable même. Nous devons toutefois savoir où est notre limite pour notre propre bien-être physique et psychologique. L’accumulation compulsive d’animaux débute toujours d’une bonne intention et à ce stade, malheureusement les gens ne se rendent pas compte qu’ils ont un problème et qu’en fin de compte, ils nuisent plus à leurs animaux qu’ils les aident… C’est une réalité encore très fréquente.

Le sauvetage d’animaux doit se faire un animal à la fois. Une petite victoire chaque fois parmi tant de défaites, mais il faut garder espoir que la condition animale finisse par s’améliorer au fil du temps.

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